Nous avons accepté, sans trop nous poser de questions, une tâche difficile et ingrate à la fois : celle d’écrire quelques lignes sur la musique. N’étant pas nous mêmes musiciens ni musicologues, il est à parier que notre modeste travail sera soumis à la critique sévère des plus doctes de nos lecteurs, qui prennent souvent plaisir à faire remarquer les erreurs d’autrui, soit par mauvaise foi, soit simplement par le sincère désir de faire amender et améliorer ce qui, de leur point de vue, semble mal écrit ou truffé d’incohérence, de contre vérité et d’inepties.
Certains de nos lecteurs déploreront le choix des sujets proposés à leur lecture ; d’autres encore contesteront les propos qui y seront évoqués. Nous disons à toutes ces personnes tant difficiles que cette page est la leur et que nous attendons avec une impatience non dissimulée leurs critiques, leurs suggestions et, pourquoi pas, leurs encouragements. Le débat est ouvert.
L’origine du jazz
Pour notre premier sujet, nous avons décidé de vous parlez du jazz. Ce terme, dont l’origine reste, aujourd’hui encore fort controversée viendrait pour certains, de la déformation du mot « jaser », qui serait en réalité une expression créole française de La Nouvelle Orléans, voulant dire : « discuter gaiement sur de petits riens ». Pour d’autres, son origine remonterait à l’expression plus connue et fort usité autrefois de « Jazz-Belles », altération de « Jézabel ». Ce dernier, utilisé par les cajuns, désignait les prostituées.
Une autre interprétation, non moins importante que les deux précédentes, voudrait que certains blancs racistes du sud des États-Unis n’avaient aucune considération pour cette forme d’expression, la regardant avec dédain et mépris, la qualifiait de « Jass Music » ou, pour parler de manière triviale de « musique de cul ».
Cependant, Une chose est sûre : quelle que soit l’interprétation qu’on lui donne, le jazz fait référence à trois éléments essentiels : la parole, la danse et le sexe.
Musique complexe, il a su habilement mêlé les éléments des rythmes africains et européens. Si nous osions, nous dirions que c’est ce mélange, ce métissage qui a su séduire et séduit aujourd’hui encore, noirs et blancs indifféremment et fait du jazz une musique intemporelle, toujours actuelle.
Wokou ELOKU - MAKINDO
lundi 18 janvier 2010
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