dimanche 13 novembre 2011

Festival Bossa Nova à Thiais la 3ème édition

La Bossa Nova rencontre pour la troisième fois la ville de Thiais

La ville de Thiais et l'association JAZZONOTES organisent la 3ème édition du Festival Bossa Nova en France les 25 et 26 novembre 2011 dans ce merveilleux théâtre René Panhard à Thiais.

A travers cette démarche originale et unique, l’ambition était de faire de la ville de Thiais le “Marciac“ de la Bossa Nova. Ce troisième rendez-vous confirme la place légitime de ce festival, le pari est donc réussi…

Parrainé par la “Ella Fitzgerald“ française, Anne Ducros, interprète de jazz et passionnée du brésil, le festival aura une couleur particulière cette année.

Un invité de marque nous fera l’honneur de venir chanter pour l’ouverture le vendredi 25 au soir, Rolando Faria, une étoile parmi les étoiles…

Dans une ambiance suave et chaleureuse, les spectateurs ont découvert durant ces deux dernières années de nombreux artistes de la scène internationale. Marcio Faraco compositeur, ses mélodies voyagent de la samba à la bossa en passant par le jazz. Isabelle Carpentier et Verioca, un duo qui chante en portugais en s'accompagnant d’une guitare, leurs mélodies nous transportent naturellement vers l'imaginaire avec des standards de Gershwin, Horace Silver, Coltrane et Jobim. Marcello Ferreira qui nous propose de lutter contre la monotonie avec rythme et humour. Le groupe Bossa Jade nous conte la nouvelle bossa nova française, ce qui fait toute leur singularité. Il y a eu aussi : Didier Sustrac, Catia Werneck, Deldongo, Mônica Passos, Jean-Marc Jafet et son Jobim Projet, Joël Bouquet, Uri Bracha et sans parler des fabuleux “Sidemen“, comme Philippe Baden Powell et tant d’autres…

Un festival fort en émotion nous attend, joie, poésie, énergie et rythmes. Vive la Bossa Nova…

www.festivalbossanova.com

Quand les jazzmen jouent la Bossa Nova...

Jobim's Friend

Le leader du groupe, Sylvain Sourdeix, se produit depuis la fin des années 1980 dans les principaux clubs de jazz de St-Germain des Prés, aux côtés de pianistes comme Alain Jean Marie ou de batteurs comme Aldo Romano.

Il devient par la suite l’un des principaux solistes saxophonistes reconnus dans le milieu du jazz franco-brésilien. Après avoir fait une tournée au Brésil, il se produit aux côtés de João Gilberto au Festival de Vienne, en France.

Ses collaborations l’ont amené également à jouer à New York avec le saxophoniste soprano Branford Marsalis, ou encore le pianiste Kenny Kirkland au Festival de Cologne, en Allemagne. Il a également fait quelques excursions en dehors du monde du jazz proprement dit, en se produisant notamment avec le groupe Kassav, ou encore avec le chanteur Claude Nougaro.

Aujourd’hui, Sylvain Sourdeix rend hommage au compositeur et interprète Antonio Carlos Jobim qui est l’un des piliers de la Bossa Nova, dans l’album “Mojave“ en 2004. Il reforme Jobim’s Friend pour l’occasion avec ses vieux complices : Joël Bouquet (pianiste), Patrice Soler (contre bassiste) et Thierry Tardieu (batteur), pour notre plus grand plaisir…

Crédit: Robert Pasquier

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Une étoile brille encore...

Rolando Faria

Né à Rio de Janeiro, Rolando Faria débute sa carrière solo au Brésil et participe à de nombreux festivals internationaux et universitaires. C'est à cette occasion qu'il fonde le mouvement artistique universitaire MAUD et se produit en compagnie des plus grands chanteurs et compositeurs brésiliens (I. Lins, Gonzaguinha, Aldir Blanc...).

Remarqué par Eddy Barclay à Rio, Rolando débarque avec le groupe Central do Brasil en Europe. Son talent et sa passion sont au service de la bossa nova.

S'ensuit l'enregistrement d'un single en Espagne et d’une tournée dans les grandes capitales européennes. Avec le duo mythique Les Etoiles, qu'il fonde à Barcelone avec Luiz Antonio, Rolando va véhiculer sur les scènes du monde entier le renouveau incessant de la musique brésilienne et faire découvrir aux européens les compositeurs les plus prestigieux de le musique populaire de son pays (Milton Nascimiento, Djavan, Caetano Veloso, Chico Buarque...).

En solo ou en duo, il côtoie Nougaro, Lavilliers, se fait inviter par Sabatier et Drucker, participe à la première fête de la musique, et enregistre son album « Meu Coroçao é um Pandeiro », qui sera suivi de « Piratas do Sentimento » et « Les Etoiles Live ». Il nous revient ici avec un répertoire éclectique de son Brésil natal. Avec sa formation, il pose un regard original et tout en délicatesse sur la nouvelle scène brésilienne (Chico Cesar, Lenine, Guinga) sans oublier de revisiter des pépites méconnues de Tom Jobim, Caetano Veloso et Gilberto Gil, en plus des airs de Samba traditionnelle. Un Brésil à redécouvrir entre modernisme et authenticité.

Crédit: Robert Pasquier


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Lorsque Aurélie rencontre Verioca !

Aurélie & Verioca

"... La découverte…

Verioca : J’ai commencé par étudier la guitare classique et parmi les œuvres qui m’ont le plus passionnée figuraient celles du compositeur classique Villa Lobos. Plus tard, le choc est venu de la pianiste et chanteuse de jazz Tânia Maria et des chanteurs de MPB des Etoiles que j’ai vus plus de 15 fois sur scène ! On ne peut donc pas vraiment dire que mon amour pour la musique brésilienne ait commencé par la bossa nova… Jusqu’au jour où j’ai écouté l’album blanc de João Gilberto dans un magasin de disques. Et là, je me suis mise à repiquer à l’oreille quasiment tous les morceaux… Tout était une leçon de style et d’esthétique qui me fascinait… L’accompagnement harmonique et rythmique et la manière de faire flotter les mots au-dessus de ce tapis tellement souple et solide à la fois… Son travail m’a beaucoup appris.

Aurélie : La première fois que j’ai entendu un disque de musique Brésilienne, c’était “En la fusa“ le disque live de Vinicius de Moraes et Toquinho avec Maria Creuza, J’avais 13 ans et je suis restée scotchée devant la platine. Je me souviens de “Samba em preludio“ qui m’avait particulièrement émue. Plus tard, j’ai commencé à chanter avec mon père qui joue du piano jazz et j’étais invariablement attirée par les morceaux brésiliens du real book : “Chega de saudade“ ou “Insensatez“. Que des bossa bien sûr… À l’époque, je ne comprenais rien aux textes, mais les mots me parlaient au-delà du sens. Ce n’est que des années plus tard que j’ai compris à quel point la poésie de ces musiques étaient fortes et pouvait rendre la vie plus belle et plus lumineuse…

La bossa nova et notre musique

Verioca : Quand on parle de musique brésilienne en dehors du Brésil, on évoque souvent la bossa nova parce que c’est sans doute celle qui a le plus voyagé et puis on voit la mer et le soleil… Pour la musique que je compose, je puise mes influences au moins autant dans les musiques du Nordeste, les rythmes des écoles de samba, les lignes mélodiques du choro que dans la bossa nova. Pour moi, la musique ne doit pas avoir de frontières et les musiques du Brésil sont si riches qu’il serait dommage de ne pas ouvrir les oreilles à toutes ces belezas !

Aurélie : Je suis plus que d’accord ! Les deux auteurs qui me touchent le plus sont Paulo Cesar Pinheiro et Aldir Blanc qui ont bien sûr écrit pour la bossa nova mais pas seulement ! Cela dit, j’avoue que je suis plutôt romantique et que mes sources d’inspirations sont souvent sentimentales, surtout sur ce premier disque qui parle même d’une histoire d’amour entre des légumes avec “Ratatouille“..."

Crédit: Robert Pasquier

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Anne Ducros, marraine du Festival Bossa Nova 2011 fait son Brésil...


"... Le samedi 26 novembre 2011 le Festival de Bossa Nova à THIAIS m'invite à chanter MON Brésil! Venez nous y rejoindre nombreux ! L'affiche de ce festival est métisse, belle, sensuelle et colorée comme le pays magique qui a accouché de cette musique intelligente et sauvage qui sait chanter la poésie du quotidien avec l'énergie du désespoir, sans doute parce que là où se célèbrent depuis des siècles les noces musicales de l'Europe et de l'Afrique on sait plus que partout ailleurs qu'il est urgent d'être heureux et que cette new wave tropicale vous mène tout droit au bonheur !..."

Anne Ducros

Crédit: Robert Pasquier

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