dimanche 13 novembre 2011

Lorsque Aurélie rencontre Verioca !

Aurélie & Verioca

"... La découverte…

Verioca : J’ai commencé par étudier la guitare classique et parmi les œuvres qui m’ont le plus passionnée figuraient celles du compositeur classique Villa Lobos. Plus tard, le choc est venu de la pianiste et chanteuse de jazz Tânia Maria et des chanteurs de MPB des Etoiles que j’ai vus plus de 15 fois sur scène ! On ne peut donc pas vraiment dire que mon amour pour la musique brésilienne ait commencé par la bossa nova… Jusqu’au jour où j’ai écouté l’album blanc de João Gilberto dans un magasin de disques. Et là, je me suis mise à repiquer à l’oreille quasiment tous les morceaux… Tout était une leçon de style et d’esthétique qui me fascinait… L’accompagnement harmonique et rythmique et la manière de faire flotter les mots au-dessus de ce tapis tellement souple et solide à la fois… Son travail m’a beaucoup appris.

Aurélie : La première fois que j’ai entendu un disque de musique Brésilienne, c’était “En la fusa“ le disque live de Vinicius de Moraes et Toquinho avec Maria Creuza, J’avais 13 ans et je suis restée scotchée devant la platine. Je me souviens de “Samba em preludio“ qui m’avait particulièrement émue. Plus tard, j’ai commencé à chanter avec mon père qui joue du piano jazz et j’étais invariablement attirée par les morceaux brésiliens du real book : “Chega de saudade“ ou “Insensatez“. Que des bossa bien sûr… À l’époque, je ne comprenais rien aux textes, mais les mots me parlaient au-delà du sens. Ce n’est que des années plus tard que j’ai compris à quel point la poésie de ces musiques étaient fortes et pouvait rendre la vie plus belle et plus lumineuse…

La bossa nova et notre musique

Verioca : Quand on parle de musique brésilienne en dehors du Brésil, on évoque souvent la bossa nova parce que c’est sans doute celle qui a le plus voyagé et puis on voit la mer et le soleil… Pour la musique que je compose, je puise mes influences au moins autant dans les musiques du Nordeste, les rythmes des écoles de samba, les lignes mélodiques du choro que dans la bossa nova. Pour moi, la musique ne doit pas avoir de frontières et les musiques du Brésil sont si riches qu’il serait dommage de ne pas ouvrir les oreilles à toutes ces belezas !

Aurélie : Je suis plus que d’accord ! Les deux auteurs qui me touchent le plus sont Paulo Cesar Pinheiro et Aldir Blanc qui ont bien sûr écrit pour la bossa nova mais pas seulement ! Cela dit, j’avoue que je suis plutôt romantique et que mes sources d’inspirations sont souvent sentimentales, surtout sur ce premier disque qui parle même d’une histoire d’amour entre des légumes avec “Ratatouille“..."

Crédit: Robert Pasquier

www.festivalbossanova.com

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